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Pour ce deuxième hommage à Médusa, un artefact massif de caractère, la bague armor qui s’articule selon comment on la porte. Et vient se poser élégamment impérieuse sur l’articulation, d’un sens comme de l’autre.

Une tête de serpent est sculpté en cuivre et bronze et une serpentine, variété lizardite de Norvège 30X20X7mm à l’aspect écailleux et au vert vif, voire Fluo, trône au centre. Une frise grecque gravée par technique dite de l’eau forte finalise le serti.

C’est une bague que j’ai souhaité réglable et ce fut encore une fois toute une aventure créative du concept au résultat. Idéalement je lui donnerai une amplitude de Taille allant de 50 à 70Fr, sachant qu’en dépassant la taille 58FR la bague s’articule moins et en dessous de 50FR, la bague risque de paraître très massive.

Après cela dépend encore du ressenti et toujours de la morphologie du doigt.

Le corps de la bague est en laiton, où une impression végétale du fruit salak se devine grâce aux patines [aussi appelé fruit serpent car la peau de cette drupe tropicale est recouverte de dures écailles brunes].

L’anneau fait 15mm au moins large et 42mm au plateau [pierre comprise] pour un poids de 36,16g.

Ce trésor de gorgone a nécessité ce degré d’attention méticuleux que je mets pour tous mes talismans artefacts, alliant de nombreuses heures de travail à des matériaux de qualité, Gemme fair-minded par fournisseur agrée, métaux [sans cadmium, plomb, nickel].

Il restera unique et je ne le reproduirai pas.

Il sera accompagné de son écrin aquarellé par mes soins.

Dans la mythologie grecque, le nom de Médusa signifierait régler, protéger, régner sur. Il peut donc se traduire par «la protectrice» et Gorgone «effrayant».

Médusa est une divinités primordiales appartenant à la génération pré-Olympienne, faisant partie des trois Gorgones (sœur des Grées, mais mortelle ). Cependant son mythe a un substrat très ancien.

Dans le mythe de Méduse, tout comme dans ceux de la Chimère et de l'Hydre de Lerne, les divinités féminines sont associées à la Terre (Gaia), par opposition aux divinités olympiennes qui résident dans le ciel. Toutes trois ont en commun d'être des monstres et d'emprunter certains de leurs traits aux serpents dont le lien avec la terre, le féminin et le mystérieux est très ancien.

Les Gorgones résidaient à l'extrême occident, là où le Soleil disparaît chaque jour ; la demeure de Médusa était située le plus souvent, à l'ouest de la Libye.

Le culte de la Gorgone prendrait racine dans des sociétés primitives liées à la déesse mère et aux divinités féminines qui auraient été remplacés par un nouveau panthéon lors de l'arrivée des envahisseurs grecs. Les divers états du mythe refléteraient ainsi le passage d'une société matriarcale à une société patriarcale.

Le pouvoir pétrifiant du regard de Médusa est celui du gel: «les gorgones appartenaient au monde des morts qui se situait précisément dans la Lune, «œil unique» de la nuit. »

Dans le mythe grec, après avoir été décapitée par Persée, son masque —gorgóneion— est remis à Athéna qui le fixe sur son égide.

Car, dans le cas de Médusa, le pouvoir maléfique est converti en objet de protection une fois le monstre décapité. La représentation du gorgonéion associé au Soleil sera longtemps utilisée comme une protection contre le mauvais œil, les mauvais sorts et les démons, cette fonction dite apotropaïque prendrait source chez les étrusques.

Ainsi Médusa est le Soleil changé en nuit, la regarder dans les yeux c'est se trouver nez à nez avec l'au-delà dans sa dimension de terreur. Cette version du mythe prend une dimension symbolique permettant à la société de maîtriser cette angoisse, en vu de la dépasser.

Généralement représentée de face, cette gorgone avait à l'époque archaïque un visage de sanglier, des yeux exorbités, des crocs, la langue pendante et des serpents dans la chevelure ou à la taille. Puis on en vint à la considérer comme victime d'une métamorphose d’Athéna.

Ses traits se sont humanisés et féminisés avec le temps, ses représentations sont réinventées successivement, de monstre qu'elle était, Médusa devient l’archétype de la femme fatale.

Le mythe, qui peut être vu comme un conte d'initiation, a alimenté des recherches sur la puissance du féminin, le pouvoir du regard, l'importance des talismans, l'angoisse de castration, le rapport intime au monstrueux et l'existence de sociétés matriarcales préhistoriques.

La figure de Médusa est toujours présente dans la culture contemporaine et a été revendiquée comme un puissant symbole de rage et de pouvoir par le courant féministe, sa longévité dans la culture occidentale pourrait être du à son rôle de protectrice, redoutable et enragée. Seule la Gorgone à l'apparence sauvage et menaçante, peut servir de symbole de rage immédiatement reconnu. Les femmes fortes ont toujours été imaginées comme des menaces nécessitant la conquête et le contrôle des hommes, et Médusa elle-même est depuis longtemps une des figures incontournables de ceux qui cherchent à diaboliser l’autorité féminine.

Lithothérapie

 

La serpentine Lizardite a une histoire fascinante qui remonte à l’Antiquité. Les premières civilisations croyaient que cette pierre était habitée par des esprits protecteurs capables de favoriser la guérison et l’harmonie. C’est une pierre réputée pour lutter contre l’angoisse et le stress. Notamment pour ne pas se laisser emporter par les émotions et la colère.

Elle renforce la confiance en soi pour affronter plus sereinement les épreuves de la vie.. En apportant douceur et ancrage, elle permet de traverser les tempêtes émotionnelles avec grâce, sans oublier sa barrière protectrice contre les idées négatives et les ondes invasives.

La pierre est un soutien précieux pour l’équilibre des chakras, notamment celui de la couronne.

C’est donc une aide précieuse pour aller de l’avant en gagnant du sang froid, sans s’attarder sur les blessures du passé.

NB: Ces informations en lithothérapie sont données à titre indicatif. Elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale.

Médusa bague armor en bronze, cuivre, laiton, serpentine

280,00 €Prix
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