Cybèle clé talisman forgé main en Bronze rosé et Cuivre, météorite « campo del cielo » d’Argentine serti dans le panneton de la clé et tourmaline rose. Hommage au mythe de Cybèle , avec la symbolique de la clé et son bétyle emblématique.Gravure du pin maritime au verso. Le cordon est en cuir marron sans teinture au chrome, ajustable sur la longueur par nœud à coulisse, tous les anneaux sont soudés.Le pendentif, bélière comprise fait 80mm. [la clé 65mm, les Lions sculptés 25mm ]
C’est une création unique accompagnée de son écrin aquarellé par mes soins.
Grande déesse mère de la terre et maîtresse des fauves de l’âge du bronze, Cybèle était honorée dans l’ensemble du monde antique. Le centre de son culte se trouvait en Phrygie, dans l’actuelle Turquie où le bétyle (une pierre noire) qui la représentait serait tombé du ciel. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage, en tant que divinité des cimes boisées. Une version du mythe rapporte que Cybèle enfant fut abandonnée sur une montagne et élevée par des lions. Dotée du don de guérison universel, elle protège enfants et animaux sauvages. Elle se confondit en Grèce avec la mère des dieux Rhéa et possède aussi un rapport étroit entre Artémis et les grandes déesses d’autres peuples : Astarté, Atargatis, variante d’un même concept religieux. Son culte fut la première religion orientale officiellement introduite à Rome et promue par l’aristocratie. Vénérée sous le nom d’Idæa mater "mère de l’Ida" montée sur un char traîné par des lions, symbole de force ; Cybèle dispose de la clé de la terre donnant accès à toutes les richesses. Son trône est gardé par deux fauves du nom d’Atalante et d’Hippomène, héros grecs punis pour sacrilège dans son temple. Dans l'iconographie romaine, sa tête soutient des petites tours qui représentent les villes qu'elle protège. Son culte, où se manifestaient les éléments d'un fétichisme primitif (culte du pin symbole d'immortalité et de puissance vitale, des pierres, des fauves), était caractérisée par des cérémonies orgiaques de nature mystique et par des rites sauvages (mutilation et prêtres eunuques, en souvenir de l'émasculation de son parèdre le berger Attis). Les Romains organisaient en son honneur, en mars, des jeux qui furent très populaires sous l’Empire. Cybèle, la déesse-mère, la « Mère des dieux » se recueillait souvent sous un pin maritime qui conservait toujours sa verdeur. [son bien aimé, Attis métamorphosé] Comme le sapin et le cyprès, le pin a toujours été associé à la vie éternelle en raison de la solidité de son bois. Le pin lui était traditionnellement consacré, on y fabriquait les flûtes, les instruments employés dans ses fêtes.
La tourmaline
On raconte que les grands magiciens de l’Antiquité invoquaient cette gemme pour se protéger des démons qui s’échappaient vers la Terre. C’est sans doute ces légendes anciennes qui font qu’elle est encore présente aujourd’hui, si incontournable et si réputée dans le monde de la protection contre les entités maléfiques évoluant sur terre.
L’Inde vénérait également cette gemme. Elle était utilisée comme un outil d’information et d’aide pour découvrir ce qui était bon et positif et aussi ce qui ne l’était pas, afin d’être toujours vigilant. Elle était aussi très appréciée des alchimistes qui, peut-être à cause de son effet pyroélectrique, considéraient qu’elle était liée à la pierre philosophale. Ils estimaient que c’était cette pierre qui conférerait l’illumination, donnerait le pouvoir sur les questions spirituelles, unirait les contraires et transmuterait les métaux de base en or pur. Encore de nos jours, cette pierre minérales est employée par des tribus africaines, amérindiennes et aborigènes d’Australie comme un talisman protecteur, protégeant contre tous les dangers.
Le Campo del Cielo (« Champ du Ciel », en français) est une zone du nord de l’Argentine, dans la province du Chaco, où s’est écrasée une météorite, il y a 4000 à 5000 ans. Une vingtaine de cratères ont été formés par les différents fragments de l’objet céleste, sur une surface qui s’étend sur plus de 300 kilomètres carrés. Le plus gros de ces fragments pèse pas moins de 37 tonnes, ce qui en fait la deuxième plus grosse météorite connue au monde. De nombreux morceaux de tailles très variables ont été récupérés, et l’on estime que la masse totale de la météorite avant de se désagréger dépassait amplement les 100 tonnes, ce qui en ferait la plus imposante connue. Campo del Cielo se démarque à bien des égards : d’abord, il s’agit d’une météorite ferrugineuse, ce qui est relativement rare puisque seules 5% des météorites tombées sur Terre sont constituées de ce métal.
Ensuite, les fragments trouvés en Argentine sont d’une pureté peu commune, contenant en moyenne plus de 92,6% de fer, 6,7% de nickel, et quelques traces de cobalt, phosphore et autres minéraux. La communauté scientifique estime que la météorite de Campo del Cielo vient de la ceinture d’astéroïdes qui navigue entre Mars et Jupiter, et évalue qu’elle s’est formée il y a quelque 4.5 milliards d’années. Découvert par les Espagnols au XVIe siècle lors de la colonisation, le site argentin était déjà connu des populations indigènes, qui conféraient à la pierre des propriétés surnaturelles.
En lithothérapie, on estime d’ailleurs que la météorite a des propriétés hors du commun comparées à d’autres pierres, et constitue une source d’énergie extraordinaire. Elle est associé au Chakra Racine.
Les météorites renforcent la motivation et la persévérance, apportant dynamisme et force de volonté. La Campo del Cielo aide à atteindre de nouvelles hauteurs tout en gardant les pieds sur terre. C’est une pierre idéale pour s’engager dans des projets difficiles. Elle est recommandée pour ceux qui cherchent à donner un sens à leur existence.
NB: Ces informations en lithothérapie sont données à titre indicatif, par une passionnée des pierres. Elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale.