La chevalière Khepri inaugure le premier artefact en faïence égyptienne et son émail turquoise caractéristique.
Le corps de la bague est en bronze lui aussi sculpté avec des éléments en laiton pour le serti, ce qui lui confère un aspect relique antique tout à fait assumé 😋
C’est une taille 57FR, pour un poids de 9,50g
Cette création unique est accompagnée de son écrin aquarellé par mes soins.
Khépri, « Le soleil en devenir », est une entité de la mythologie égyptienne associée au soleil et symbole de renaissance. Divinité chthonienne et primordiale son culte est très ancien, Khépri remonte au moins à la 5ème dynastie (2494-2345 av J-C), des objets ressemblant à des scarabées furent aussi découvert datant de la période néolithique (7000-5000 av J-C). Le scarabée stercoraire sort d’une boule d’excrément (protégeant l’oeuf et la larve), qu’il pousse ensuite. L’’insecte évoque le dieu qui s’est lui même crée, mais aussi le dieu qui pousse le soleil devant lui, d’où la vénération du scarabée. L’Egypte antique avaient ainsi nommé le scarabée « kheprer » prenant source dans les idées de génération spontanée et de renouvellement « venir à l’existence », « être » et « devenir » ( kheper)
Khépri fut particulièrement vénéré à Héliopolis, centre du culte solaire.
A l’Epoque Archaïque, Il était considéré comme une manifestation d’Atoum, représenté par un scarabée à tête de bélier. Durant l’Ancien Empire, Il apparaît comme le dieu solaire tout au long de sa course. Son rôle évoluera pour devenir uniquement le soleil naissant car les croyances se modifièrent avec le temps sous l’impulsion des divers clergés. Khépri perdit de son individualité pour n’être plus qu’un des aspects du dieu solaire Ra (Amon par la suite). Ainsi Khépri, le soleil renaissant au matin, Râ à son zénith et Atoum le soleil couchant formeront la triade d’Héliopolis.
Khépri est doté d’ailes de faucon, comme dans la plupart des traditions le vol est en rapport avec le ciel, donc avec le séjour des dieux.
Aucun attribut particulier ne lui est dévolu en dehors des traditionnels sceptre ouas et croix de vie ânkh.
La faïence egyptienne
La faïence égyptienne était très largement utilisée pour les petits objets, des perles, aux petites statues, et se retrouvait à la fois dans des contextes élitistes et populaires. C’était le matériau le plus courant pour les scarabées et d’autres formes d’amulette.
Elle était utilisé dans la plupart des formes de bijoux égyptiens anciens, car la glaçure la rendait lisse contre la peau.
La faïence égyptienne était à la fois largement exportée dans le monde antique et fabriquée localement dans de nombreux endroits. On la trouve en Mésopotamie, autour de la Méditerranée et en Europe du Nord jusqu’en Écosse.
Dans le processus d’autoglaçage d’efflorescence, une fois modelées, les pièces sont séchées à température ambiante. Lors de ce séchage, les sels alcalins migrent vers l’extérieur du corps de l’objet pour recristalliser, créant une fine surface qui brille lors de la cuisson. Cette croûte formée lors de la cuisson deviendra la faïence.
Depuis la création de la faïence dans les archives archéologiques de l’Egypte antique, les couleurs élues de glaçures varient dans une gamme de teintes bleu-vert. Emaillée dans ces couleurs, la faïence était perçue comme un substitut aux matériaux bleu-vert tels que turquoise, trouvé dans le Péninsule du Sinaï, et lapis-lazuli d’Afghanistan.
Une quête pour imiter les pierres précieuses «explique pourquoi la plupart des premiers verres sont opaques et brillamment colorés » » et que la couleur bleue la plus profonde imitant le lapis-lazuli était probablement la plus recherchée.
D’ailleurs elle était très souvent associé au turquoise et lapis-lazuli .
Le symbolisme intégré dans l’émail bleu rappelait à la fois le Nil, les eaux, le ciel et la maison des dieux, alors que le vert évoquait éventuellement des images de régénération, de renaissance et de végétation.
La faïence égyptienne est une céramique sans argile composée de quartz ou de sable concassé, avec de petites quantités de calcite chaux et un mélange d’alcalis, de silice et d’un glaçage contenant souvent des pigments de cuivre pour créer un éclat bleu-vert vif.
Un certain nombre d’agents liants possibles, parmi lesquels Gomme arabique, argile, chaux, blanc d’œuf ont été suggérés pour aider au processus de liaison.
Au Nouvel Empire, les perles, les amulettes et les bagues sont produites par une combinaison de techniques de modélisation et de moulage.
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125,00 €Prix
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